Chapelles
Les bretons ont des menhirs et des calvaires, les Boulonnais des crucifix. En Flandre, ce sont surtout des petites (ou grandes) chapelles qui rythment les intersections.
Il y en a de toutes sortes, depuis la simple boite en bois contenant quelques statues aux mini églises, en passant par des poteaux, et bien sûr, les plus nombreuses, de petites chapelles en briques.
Les cultes féminins sont très largement majoritaires, et les usages de ces chapelles sont multiples : lieu de recueillement, repos éternel, chapelle à loques...
Pour vous faciliter la vie, je vous les ai mises sur une carte avec les points noeuds : plus d’excuse, partez donc à leur découverte le long de nos petites routes.
Un clic sur le logo, vous avez l’image en grand, puis un clic sur le nom de la chapelle, et vous avez accès à la page de détails.
J’ai entendu ce jour une première explication sur l’origine de cette tradition des chapelles, par monsieur Eric Vanneufville. Son hypothèse est que, au moyen-âge, les pèlerins anglais qui se rendaient vers le sud débarquaient à Dunkerque. Pour conjurer le péril de la traversée des forêts, ils avaient l’habitude de prier avant de s’enfoncer sous le couvert. Rapidement, des chapelles plus ou moins efficaces sont apparues, pour aider le divin à l’écoute de ces suppliques.
Plusieurs entités s’intéressent à ces chapelles, qui sont une part importante du patrimoine religieux de la Flandre :
- l’ARARC0, qui oeuvre pour la rénovation des chapelles et dispose d’opus intéressant sur leur histoire récente ;
- l’office du tourisme des hauts de flandre, avec quelques pages de détail sur les chapelles,
- la fabuleuse association Yser Houck, qui présente également quelques informations sur les chapelles.
- le site de l’inventaire général des Hauts de France, si vous cherchez les chapelles. Un site d’une richesse incroyable.
Je n’ai pas d’autres informations détaillées sur ces chapelles, mais si vous en avez, n’hésitez pas à me les envoyer, je les mettrai en ligne.